Les petits cochons que sont ces peintres. Les visites du MET et du MOMA, offrent une lecture sexuée de la peinture. Et un petit voyage dans le temps.
L’époque antique ainsi que celles marquées du fer de la religion les ont obligés à ruser. Alors ils ont osé magnifiquement. A cet effet, les tableaux sont de merveilleux marqueurs de l’évolution de la société. A la Renaissance les femmes sont fines avec des seins menus et des sexes entièrement glabres. Les siècles suivants voient les critères de beauté aller vers des femmes girondes, aux seins lourds et aux toisons abondantes (pensez à « l’origine du monde » de COURBET (pas Julien mais Gustave, celui qui avait du talent) . Voir ici http://www.google.fr/imgres?hl=fr&biw=1440&bih=754&tbm=isch&tbnid=nvkmZeAPZVE8wM:&imgrefurl=http://www.francetvinfo.fr/un-visage-pour-l-origine-du-monde-fantaisiste-selon-le-musee-d-orsay_247449.html&docid=H47rCeMNb555FM&imgurl=http://www.francetvinfo.fr/image/74ricsl6x-9964/570/320/1007769.jpg&w=570&h=320&ei=OFRRUawD45jQBbKxgOgC&zoom=1&iact=hc&vpx=2&vpy=171&dur=522&hovh=168&hovw=300&tx=145&ty=94&page=1&tbnh=134&tbnw=259&start=0&ndsp=26&ved=1t:429,r:0,s:0,i:96 ) .
Le 20ème siècle déstructure les nus. PICASSO fait aux femmes des seins carrés, O’KEEFFE camoufle leurs charmes derrières des fleurs. Pour lui, des lèvres vaginales deviennent des coroles. Regardez les tableaux d’O’KEEFFE. Subversifs ? Permissifs ? Où est-ce mon imagination qui me joue des tours ?
MATISSE les fait danser dans une farandole dénudée, GAUGUIN les peint lascives sur un canapé posé dans la jungle.
Je note une permanence à peindre des femmes dépourvues de la moindre toison pubienne et ce à toutes les époques. KOJAK pour toutes les modèles. Le porno moderne n’a rien inventé. Observez bien tous les tableaux du MET et du MOMA pour valider mon observation.